Peu respectueux des élus, le maire fonctionne en cercle fermé depuis le début de la crise. Hormis un conseil municipal en février, d'une cacophonie indescriptible avec une majorité divisée alors en 4 listes concurrentes pour les élections du 15 mars, c'est silence à bord. Y a-t-il une cellule de crise ? Les élus n'en savent rien. Une politique de crise a-t-elle été définie au Centre communal d'action sociale ? Pas de nouvelles non plus. Il n'a commencé à traiter quelques dossiers qu'à la suite de notre interpellation via les réseaux sociaux le 5 avril.

Pas de réponse non plus à notre lettre du 20 avril. Ou plutôt si, une newsletter surréaliste publiée en catastrophe et à laquelle nous réagissons en saisissant le sous-préfet. Nous vous invitons à lire sur la page Facebook de la ville les commentaires des Dammartinois, qui confirment en tous points nos inquiétudes, notamment pour ce qui concerne le non-accueil des enfants des personnels soignants.

Nous y apprenions également la mise en place d'un atelier de couture municipal, avec du personnel municipal, pour la fabrication de masques. Une initiative qui pose beaucoup de questions, d'autant qu'elle s'accompagne du refus de la municipalité de faciliter les initiatives citoyennes de bénévolat, notamment autour de l'atelier couture du Centre Social et Culturel.

Une opacité de l'action municipale et ce qui nous semble être de vrais dysfonctionnements qui nous ont amenés à saisir le sous-préfet ce 28 avril, le maire lui-même pour réclamer la réunion des commissions municipales concernées par la crise et par le déconfinement, enfin la tenue d'un conseil municipal et d'un conseil d'administration du CCAS.

Vous pouvez télécharger ici ces trois courriers :

• télécharger la lettre au sous-préfet
• télécharger la lettre au maire
• télécharger la lettre au maire - président du ccas