Grand Paris Express : la Seine-et-Marne sacrifiée

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Le Premier ministre Édouard Philippe et la Ministre des transports Élisabeth Borne ont présenté cette semaine le nouveau calendrier du métro automatique du Grand Paris Express. Certes l’intégralité du tracé et des gares est conservée mais nous réprouvons les nouveaux arbitrages du gouvernement. Le nouveau calendrier est inacceptable : la Seine-et-Marne est une nouvelle fois sacrifiée.

La ligne 17 qui doit permettre aux Dammartinoises et aux Dammartinois et plus généralement aux habitant(e)s du Nord-Ouest Seine-et-Marnais d’accéder à l’emploi, aux activités culturelles et de loisirs et aux services, à la Métropole, à la plateforme aéroportuaire Paris-Charles-de-Gaulle, sera réalisée en trois phases. Le tronçon Saint-Denis Pleyel/Le Bourget aéroport à l’horizon 2024, le raccordement au Triangle de Gonesse à l’horizon 2027 et le tronçon final jusqu’au Mesnil-Amelot à l’horizon 2030… 2 à 3 ans de retard par rapport aux derniers reports alors que les Seine-et-Marnais(e)s financent via la taxe additionnelle à la taxe d’habitation et à une participation des entreprises le Grand Paris Express et que le gouvernement vient d’accorder un prêt de 1.7 milliards d’euros au CDG Express, liaison ferroviaire directe entre l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et Paris à 24 euros le trajet, qui devait être financé par le privé !

Quant à la ligne 16, la liaison entre Clichy-Montfermeil/Noisy-Champs via Chelles est repoussée de 2024 à l’horizon 2030. Cette ligne qui participe à l’interconnexion aux lignes existantes et au désenclavement et à la désaturation des zones denses autour de Paris est primordiale. Son report aura un impact sur tous les territoires de la Seine-et-Marne.

Malgré les nombreuses mobilisations des élu(e)s et des Seine-et-Marnais(e)s, le gouvernement passe en force et prouve une nouvelle fois que contrairement aux discours officiels, les transports du quotidien ne sont pas une priorité et les fractures territoriales, dont la Seine-et-Marne souffre, ne sont pas prêtes d’être résorbées.

Soyons tous mobilisés pour la réalisation du Grand Paris Express dans son intégralité et pour le maintien du calendrier initial. D’autant plus qu’il ne faudrait pas que ces reports inacceptables soient le préambule à l’enterrement de la gare du Mesnil-Amelot !


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