Vigilance et divergences

Compte-tenu de la date butoir pour envoyer notre tribune, nous écrivons celle-ci alors que nous n’avons pas encore adopté le budget de notre ville. Le budget est un choix éminemment politique. La campagne électorale a montré les divergences de conception de la gestion communale entre notre groupe, aujourd’hui dans l’opposition, et le groupe dorénavant majoritaire. Entre nous, qui défendons une ville dynamique, ouverte, tournée vers l’avenir, et la nouvelle majorité, conservatrice, qui prône l’immobilisme et le repli sur soi-même. 

Après quinze ans de stabilisation des taux d’imposition locaux, la nouvelle majorité a hérité d’une situation financière saine : 773 000 € sur la ligne de trésorerie au trésor public le 31 mars et 7 123 392 € de dette en capital au 1er janvier 2014. Soit une dette de 863 € par habitant, un bon ratio pour une commune de notre strate.  

Notre ville doit continuer d’être en mouvement. Une ville qui n’investit pas est une ville qui meurt. Nous serons extrêmement vigilants quant au lancement de projets que nous avons initiés. Nous pensons particulièrement à la salle de spectacle et de cinéma et à la restauration de la collégiale pour lesquels nous avons obtenu des subventions conséquentes qu’il serait inacceptable de perdre : 1 435 207 € de la région et 257 452 € du département pour la salle de spectacle et de cinéma et 304 575 € de l’Etat pour la restauration de la collégiale. Nous reviendrons sur le vote du budget le mois prochain. Certes, le délai était court, mais la commission des finances n’aura même pas été réunie avant le vote du budget !